Jeune pied de Begonia 'Silver Splendor' en fleur sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Bégonia ‘Silver Splendor’, premier essai en culture en 2014, j’espère bien le garder très longtemps !

Chaque année qui débute est l’occasion de faire de nombreux plans sur la comète et de (se) promettre tout un lot de résolutions (forcément bonnes), mais qui, pour la plupart, ne restent que des intentions plus ou moins vite oubliées… À l’heure des bilans multiples de fin d’année, petit retour sur les résolutions jardinières que j’ai abandonnées.

1 Limiter le nombre des potées et jardinières sur mon balcon et dans mon appartement
Je finis toujours par accumuler les petits pots dans les coins et les recoins, je continue à ajouter des potées en suspension accrochées à la balustrade et que j’ai ensuite beaucoup de mal à arroser sans éclabousser en dessous, je fais des boutures ou récupère des semis spontanés… Quand tout se met à pousser, cela devient un véritable casse-tête de trouver suffisamment de place, la place qui convient le mieux aux nouvelles plantes achetées sur un coup de tête ou plutôt de coeur. Et les plantes finissent par se gêner ou alors je n’arrive plus à les voir, ce qui est le comble !

2 Acheter uniquement les plantes dont j’ai besoin et pour lesquelles j’ai déjà réservé (trouvé) une place
Ça, je crois que je n’y arriverai jamais ! Quand les nouveaux catalogues de plantes arrivent (je suis plongé en ce moment dans celui de Jardin Express et de Graines Baumaux), il y a tellement de tentations. Et dans les fêtes des plantes, c’est encore pire, car il faut faire vite pour tout voir, trouver et réserver les plantes avant qu’elles ne soient déjà parties.
Les hivers rigoureux font périr quelques unes des acquisitions et permettent de retrouver un peu de place. Ce qui n’est pas le cas depuis deux ans maintenant dans Paris. Mon pied de Bidens ferulifolia ‘Pirate’s Peal’, cultivé habituellement comme une annuelle, va entamer sa troisième année sur mon balcon.

Saruma henryi au printemps sur mon balcon, Paris 19e (75)
3 Changer, renouveler plus souvent
Quand j’aime une plante et qu’elle se plaît chez moi, et bien je la garde. Et je suis très fidèle, malgré le manque cruel de place et les envies de nouveautés. Depuis 2004 (10 ans déjà), je conserve mon pied de Saruma henryi qui occupe maintenant presque une jardinière de 80 cm de longueur à lui tout seul. Et je ne m’en séparerais pour rien au monde. Il en est de même pour mes sceaux de Salomon géants qui vont bientôt faire éclater leur grande jardinière. Il va pourtant falloir que je procède à quelques divisions et repiquages pour redonner plus de vigueur aux vivaces qui finissent par être moins belles après quelques années de culture à la même place. Et je dois continuer le renouvellement des jardinières…

Mais je me suis quand même bien “calmé” au fil des années.
Je ne cède plus à la collectionnite aigüe; je délaisse les plantes trop difficiles à cultiver, trop exigeantes ou vraiment trop fragiles; entre deux fêtes des plantes, je réussis désormais à tout planter et mettre en place avant d’acheter de nouvelles plantes… Mais Paris étant de plus en plus sinistré pour les approvisionnements en plantes, cela “aide” aussi (sic !) car les tentations y sont de plus en plus rares.