C’est incroyable ce qu’un balcon peut produire comme déchets et matières organiques. Profitant de la douceur de l’hiver, j’ai entrepris de faire un grand nettoyage dans mes potées, de couper et de tailler tous les rameaux et branchages desséchés, d’éliminer les feuilles mortes tombées. En deux heures à peine, j’ai rempli un sac poubelle de 100 litres.
Le balcon est désormais beaucoup dégagé, les potées et les jardinières semblent bien vides après la profusion de l’été dernier. Mais dès que les beaux jours vont revenir, tout repartira et la végétation retrouvera toute sa luxuriance.
J’ai soigneusement coupé menu les rameaux et les tiges avant de les entasser dans l’immense sac en plastique. Le volume est impressionnant, mais le poids reste raisonnable. Heureusement, car il faut que je descende le sac cinq étages plus bas…
Maintenant que tout est nettoyé et taillé, je vais pouvoir installer quelques protections. L’hiver va bien finir par arriver.
Dans ce cas de figure le lombricompostage me paraît une bonne solution. Mais il faut l’installer à l’intérieur, les écarts de température étant trop importants à l’extérieur (par définition, on n’atteint jamais dans un tel dispositif le stade des moisissures.
Sur ma terrasse il reste encore des chrysanthèmes en fleurs mais cette semaine je vais faire de même… Pour moi aussi le transport jusqu’à la déchetterie sera laborieux.
Quelques bulbes pointent déjà le nez, le feuillage des campanules des Carpates assure un peu de verdure en attendant le printemps.
Cette année j’expérimente un compostage dans un bac large et profond (genre palette) je l’utiliserai avec prudence et parcimonie, redoutant d’apporter des moisissures, des maladies et autres soucis à mes plantes…
Super nettoyage, reste à faire des apports d’engrais dans chaque potée; A ce propos que fais-tu ? quel engrais utilises-tu ? quand ? à quelle fréquence ?