Chrysanthème (Astéracées) dans le cimetière du Père Lachaise à la Toussaint en automne, Paris 20e (75)
Au fil des années, les chrysanthèmes à grosses têtes ont perdu les faveurs des jardiniers qui leur préfèrent les variétés à petites fleurs simples, semidoubles ou doubles, moins sophistiquées et plus résistantes aux intempéries. Et pourtant, ces fleurs n’en restent pas moins exceptionnelles. J’aime beaucoup cette variété à fleurons dorés et rouge opéra.

Chrysanthème (Astéracées) dans le cimetière du Père Lachaise à la Toussaint en automne, Paris 20e (75)La Toussaint a été humide cette année, j’ai fait mes photos entre deux averses, les fleurs sont constellées de gouttes d’eau.

Chrysanthème (Astéracées) dans le cimetière du Père Lachaise à la Toussaint en automne, Paris 20e (75)
Ces fleurs sont plus faites pour être prises en photos ou peintes que pour décorer les massifs des jardins où leur grosseur dénote et ne s’intègre pas aux compositions. Je me suis toujours demandé comment seraient les fleurs si on n’enlevait pas les boutons latéraux… Plus petites certainement, avec toujours ce double coloris. Mais ces variétés sont sensibles au froid et résistent moins aux gelées que celles à petites fleurs en pompons donc je ne tenterai pas l’expérience sur mon balcon.

Chrysanthème (Astéracées) dans le cimetière du Père Lachaise à la Toussaint en automne, Paris 20e (75)

Chrysanthème (Astéracées) dans le cimetière du Père Lachaise à la Toussaint en automne, Paris 20e (75)

Chrysanthème à grosses têtes dans le cimetière du Montparnasse en automne, Paris 15e (75)
Plus la grosse tête s’épanouit, plus le rouge devient dominant, l’or n’apparaissant qu’aux points recourbées des ligules.