Potée de palmiers d'Hawaï, Salon du Végétal 2013, Angers (49)

De plus en plus fréquent dans les jardineries et chez les fleuristes, le palmier d’Hawaï (Brighamia insignis), malgré son nom commun, n’a rien en fait d’un palmier. Cette plante exotique proposée comme plante d’intérieur présente une tige succulente qui ressemble à un tronc surmonté d’un toupet de feuilles vert vif et de fleurs jaunes en trompette. Pas si facile que cela à réussir.

Le seul point commun avec un palmier, c’est le mode de croissance. Les nouvelles feuilles apparaissent au coeur de la rosette, en haut de la plante. Les plus anciennes finissent pas tomber, laissant une cicatrice très visible sur la tige plus épaisse à la base. Quand la plante se plaît, elle peut fleurir, donnant de grandes fleurs jaune pâle en forme de trompette au-dessus des feuilles.

Assez délicat, le palmier d’Hawaï a besoin de beaucoup de lumière sans soleil direct. Il n’apprécie pas les températures fraîches, le mieux étant de toujours le maintenir à plus de 10 °C, idéalement entre 18 et 25 °C. Dans nos intérieurs, cette plante exotique redoute l’air trop sec qui la rend très sensible aux attaques d’araignées rouges. Quand elles envahissent ce faux palmier, les feuilles peuvent toutes tomber, mettant en péril la survie de la plante. Le feuillage peut jaunir aussi quand la plante manque de lumière, quand elle a été soumise à un courant d’air froid ou à un excès d’arrosage. En fait, le moindre changement important stresse le palmier d’Hawaï qui réagit en perdant des feuilles.

Chez moi, ce sont les attaques à répétition d’araignées rouges qui ont fini par occire cette plante d’intérieur…