Les merles n’ont pas assez retourné la terre de mes jardinières l’hiver dernier. J’ai aperçu plusieurs othiorhynques sur les feuillages de mes plantes et leurs dégâts sont de plus en plus visibles. Ces poinçonneurs grignotent les feuilles de façon très caractéristique. Ce n’est pas vraiment dangereux pour les plantes, mais je me passerais volontiers de cette dentelle d’othiorhynques.

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon, photo Alain Delavie

Les dommages sur les feuillages ne sont pas vraiment un problème, mais les larves de ces ravageurs vivent dans le sol, dans la terre des jardinières, et elles peuvent faire de gros dégâts sur les racines, provoquant un ralentissement de la croissance des plantes et à l’extrême, leur dépérissement.

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon, photo Alain Delavie

Le plus grignoté pour l’instant, c’est mon pied de tiarella, aux feuilles très tendres. Mais la renouée du Japon panachée est aussi bien attaquée comme la corète du Japon.

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon

Dégâts d'othiorhynques au printemps sur corète du Japon, photo Alain Delavie

Je vais donc devoir traiter pour éliminer ces parasites. Mais le seul traitement bio vraiment efficace, ce sont des nématodes vendus sous forme de poudre livrée dans un sachet à diluer. Ces nématodes s’attaquent aux larves des othiorhynques et les font périr, sans s’attaquer à la microfaune utile. Le seul problème, c’est qu’il y a une période bien particulière pour l’utiliser : août et septembre. Il va donc falloir attendre un peu et supporter encore le découpage des feuilles…

Cet été, je passe à l’attaque !