Ces grandes marguerites aux teintes les plus inouïes forment d’énormes potées, vendues traditionnellement au début du printemps, au moment de la fête des Râmeaux.

Potée de cinéraire des fleuristes

Cinéraire des fleuristes (Pericallis hybrida), photo Alain Delavie

Cette plante fleurie est cultivée le plus souvent en pot, comme une annuelle, alors qu’il s’agit d’une plante vivace, mais non rustique. Originaire des Îles Canaries, cette espèce travaillée par les horticulteurs ne résiste pas aux températures négatives, mais elle ne supporte pas davantage les températures trop élevées de nos intérieurs. Dans une pièce, la température ne devrait pas monter au-dessus de 16° C.
Tant qu’il fait doux dehors, il est préférable de l’installer dehors, à mi-ombre, plutôt que de la garder dans la maison, souvent pas assez ensoleillée. Il est bien sûr possible de la cultiver en bordure ou dans un massif, mais il faut juste aimer les ambiances hautes en couleurs…

Potées de cinéraires des fleuristes

Cinéraires des fleuristes (Pericallis hybrida), photo Alain Delavie

Car la gamme des coloris offre des teintes plutôt vives, pas faciles à associer avec d’autres plantes hormis des végétaux verts. Les couleurs sont tellement intenses que les fleurs semblent factices ou teintées. Mais il n’en est rien, elles sont tout à fait naturelles (sic) !

Potée de cinéraire des fleuristes

Cinéraire des fleuristes (Pericallis hybrida), photo Alain Delavie

Le plus souvent, les grosses potées couvertes d’un bouquet de fleurs étoilées sont plutôt destinées aux tombes des cimetières. Mais elles peuvent très bien venir fleurir un balcon en manque de couleur et de fleurs (non, pas le mien !).

Les variétés Senetti peuvent être rabattues quand les fleurs sont toutes fanées pour permettre une deuxième floraison, sous réserver de donner de l’engrais pour plantes fleuries à la potée et d’assurer des arrosages réguliers pour maintenir la motte toujours fraîche.