Cousin des misères, le rhoéo ‘Sitara’ se distingue de l’espèce type par un feuillage disposé en rosettes vert foncé strié de blanc crème et de rose, le revers des feuilles étant teinté de rose vif. Une jolie petite plante verte d’intérieur pas difficile à cultiver, sous réserve de lui trouver un emplacement où la lumière est abondante.

Rhoéo à feuillage panaché, Tradescantia spathacea 'Sitara'

Tradescantia spathacea 'Sitara', photo Alain Delavie

La plante forme des rosettes de feuilles effilées portées par des tiges courtes. Quand elle manque de lumière, elle donne des tiges plus fines qui s’allongent, le port compact en rosette étoilée de la plante disparaissant.

Rhoéo à feuillage panaché, Tradescantia spathacea 'Sitara'

Tradescantia spathacea 'Sitara', photo Alain Delavie

Longtemps l’espèce type a été appelée Rhoeo discolor, puis Rhoeo spathacea pour devenir Tradescantia spathacea. Elle est originaire du Mexique et d’Amérique centrale, mais on la trouve dans de nombreux pays tropicaux où elle permet de composer de superbes bordures ou tapis dans les endroits clairs mais ombragés ou alors légèrement ensoleillés. Les feuilles mesurent jusqu’à 30 cm de longueur, pour une largeur de 2 à 8 cm.

On trouve plusieurs variétés dans le commerce dont ‘Sitara’, panachée de blanc et de rose. Dans nos intérieurs, ces plantes à feuillage décoratif apprécient la proximité d’une baie vitrée et une forte lumière qui accentue leurs couleurs. Le soleil peut même les toucher en hiver.

L’entretien de Tradescantia spathacea ‘Sitara’ est facile. Il faut arroser modérément, quand le substrat est sec à la surface. Attention aux excès d’humidité qui font pourrir les racines et les tiges. Pendant la belle saison, faites des apports d’engrais azoté tous les quinze jours. Prévoyez un rempotage quand la touffe déborde largement de part et d’autre du contenant. Rempotez dans un pot légèrement plus grand, car cette misère apprécie d’être à l’étroit dans son contenant.

La multiplication est tout aussi facile par bouturage d’une rosette dans l’eau ou dans un mélange de terreau et de perlite (10 %). Cette opération peut s’effectuer toute l’année, mais la reprise est meilleure et plus rapide au printemps et en été.