Ce petit arbuste à fleurs qui pousse aussi bien en pot qu’en pleine terre est hélas trop souvent réservé aux cimetières où il apporte une touche fleurie et colorée en automne. Mais il a toute sa place dans les jardins de ville et sur les balcons ou terrasses, tant qu’on lui offre un coin bien protégé.
Ce petit arbuste a des feuilles persistantes vert foncé, striées de gris verdâtre vers le centre et bordées de blanc crème. Ses fleurs apparaissent groupées en épis à l’extrémité des tiges. Elles sont violet pâle, mais il existent des variétés à fleurs blanches, bleurs, roses ou pourpres. En pleine terre, cette véronique arbustive peut atteindre jusqu’à 2 m d’envergure. En bac, elle forme une boule d’environ 1 m de hauteur et d’envergure, sans aucune taille.
Cette plante apprécie une exposition au soleil ou à mi-ombre. Elle préfère un sol léger, bien drainant, qui peut être calcaire, pas trop sec à frais. Il faut la protéger en hiver quand les températures descendent en-dessous de -5 °C, surtout quand elle est cultivée en pot. J’en connais de nombreux pieds installés en pleine terre dans Paris qui ont résisté vaillamment aux hivers plus froids. À l’abri des courants d’air, l’acclimatation semble possible dans la capitale. En lointaine banlieue, il faut être plus prudent.
J’adore cette plante. Le contraste entre le violet et le vert des feuilles est fabuleux. Je vais aller chez Truffaut le week-end prochain pour en trouver quelques plans afin de faire une ou deux jardinières d’hiver !