Les prairies fleuries sont dans l’air du temps, mais ne sont pas si fréquentes que cela surtout dans Paris. En ce moment vous pouvez en admirer une dans le parc Montsouris (Paris 14e). Alysses odorants, coquelicots, centaurées bleuets, coreopsis, malopes et bien d’autres fleurs annuelles d’été y fleurissent pour le plus grand bonheur des insectes et des promeneurs.

Fleurs annuelles

Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Fleurs annuelles

Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Joli mélange de fleurs champêtres avec une dominante des alysses odorants.

Fleurs annuelles

Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Avec quelques pavots de Californie (Eschscholzia californica),

Fleurs annuelles

Alysses odorants et centaurées bleuets, prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Fleurs annuelles

Malope, coéropsis et centaurées bleuets, Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Les quelques malopes se repèrent de loin avec leurs fleurs simples plus grosses que les autres.

Fleurs annuelles

Coquelicots, malopes et centaurées bleuets, Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Fleurs annuelles

Prairie fleurie en été dans le parc Montsouris, Paris 14e, juillet 2010, photo Alain Delavie

Le parc Montsouris, déclaré d’utilité publique en 1865 et ouvert en 1878, a été aménagé sous la direction du préfet Haussmann et de son ingénieur chargé des promenades et plantations, Jean-Charles-Adolphe Alphand. Ce parc de 16 hectares est à l’origine du percement de nouvelles rues de manière à connecter le site au reste de la ville : l’avenue Reille, les rues Nansouty et Gazan, le boulevard Jourdan.

La disposition des bosquets et des plantations n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’une concertation scientifique entre les ingénieurs Alphand et Darcel, l’architecte Gabriel Davioud et l’horticulteur Barillet-Deschamps. À Davioud, on doit les nombreux chalets, abris et pavillons de cette période, alors que Barillet-Deschamps est passé maître dans l’art du vallonnement qui est la marque des jardins du Second Empire.

L’ensemble répond, encore actuellement, à une logique et à une organisation rationnelles. Les plantations sont organisées en fonction des vues panoramiques, dirigées vers la vallée de la Bièvre, vers le Panthéon et vers l’Observatoire. Le dispositif des promenades est conçu de façon à s’apparenter aux dispositions rencontrées dans la nature. La réalisation du petit lac et de la cascade a été facilitée par la présence de l’aqueduc d’Arcueil qui fut utilisé pour alimenter le système hydraulique. L’actuelle ligne de RER qui coupe le parc, est l’héritière du chemin de fer de Sceaux qui traversait le parc avant sa plantation. Enfin, aux abords du boulevard Jourdan, derrière les buissons, émerge la mire de l’Observatoire, que les scientifiques utilisaient pour contrôler l’orientation de leurs instruments, jusqu’à ce qu’elle soit dissimulée par des constructions.

Infos pratiques :
Parc Montsouris,
2 rue Gazan , 75014 PARIS.
RER : ligne B, station Cité-Universitaire,
Bus : lignes 21, 88, 216, 261 ou 513,
Tramway T3, arrêt “Montsouris” ou “Cité Universitaire”.