De plus en plus utilisé dans les jardins citadins en raison de leur look très design, les grandes prêles (Equisetum americanum, Equisetum japonicum ou Equisetum hiemale var. japonicum) dressent leurs grandes cannes à longueur d’année en pot ou en pleine terre. Avec le retour du printemps, de nouvelles pousses apparaissent… Mais pas toujours là où on les attend !

Equisetum japonicum ou Equisetum hiemale var. japonicum

Prêle du Japon (Equisetum japonicum), Musée du quai Branly, Paris 7e, mai 2010, photo Alain Delavie

Comme les bambous, ces plantes préhistoriques émettent de nouvelles pousses parmi les plus vieilles tiges et tout autour du pied mère, ce qui permet de renouveler les pousses les plus âgées qui finissent par se dessécher.

Grande prêle envahissant les autres plantes vivaces

Jeunes pousses d'Equisetum japonicum ou Equisetum hiemale var. japonicum, Musée du Quai Branly, Paris 7e, mai 2010, photo Alain Delavie

Mais quand les prêles se plaisent, elles ne se contentent pas d’occuper l’emplacement que le jardinier leur a attribué. Elles en débordent et vite ! Et c’est comme ça que l’on voit surgir des pousses n’importe où, à travers le feuillage des autres plantes vivaces qui sont au voisinage.

Plante envahissante

Jeune pousse d'Equisetum japonicum ou Equisetum hiemale var. japonicum poussant dans une touffe d'anémone du Japon, Musée du Quai Branly, Paris 7e, mai 2010, photo Alain Delavie

L’invasion est commencée, plus rien ne l’arrêtera… Ou alors très difficilement. Vivent les grandes prêles en pot ou en jardinière. Comme les menthes d’ailleurs, les savonnières à fleurs doubles (Saponaria officinalis ‘Rosea Plena’ ou ‘Alba Plena’) ou le terrible liseron aux fleurs de roses (Calystegia hederacea ‘Flore Pleno’)… Des belles pestes à contenir par tous les moyens.