En 2008, ce sont 5 millions de sapins qui ont été achetés contre 4,8 millions en 2007 (+ 4,2 %). Et, cette année, les chiffres prévisionnels du marché présagent une stabilisation des ventes même si la conjoncture n’est pas favorable dans de nombreux secteurs d’activité.

Parce que les commandes effectuées par la distribution cette année ont été maintenues dans les mêmes proportions que l’an passé, l’AFSNN table sur un maintien des ventes de sapins de Noël naturels en 2009. Le chiffre d’affaires du marché devrait approcher les 116 millions d’euros, tout comme en 2008.

Fidèles aux traditions, les français préfèrent de loin l’arbre naturel à l’artificiel. Cet hiver, les sapins naturels (toutes variétés confondues) se partageront environ 80 % des parts de marché, et le sapin artificiel les 20 % restantes.

En décembre 2009, le prix moyen d’un sapin naturel devrait avoisiner les 20 euros. Toutefois, le choix de la variété aura une incidence directe sur le prix de l’arbre.

Sapin de Noël (Epicea), photo AFSNN

Sapin de Noël (Epicea), photo AFSNN

En moyenne, un Nordmann devrait osciller autour de 27 euros et un épicéa coûter environ 17 euros. Même si le Nordmann représente environ 2/3 des ventes depuis plusieurs années grâce à la bonne tenue de ses aiguilles, l’épicéa séduit des consommateurs attachés à sa bonne odeur de résine. « Le tout Nordmann n’est pas pour aujourd’hui et il est essentiel d’offrir une véritable gamme diversifiée, où chacun pourra se retrouver » précise M. Frédéric Naudet. Du côté du budget des ménages, « les consommateurs doivent être conscients qu’ils pourront faire des économies en achetant un sapin un peu moins grand ou d’une variété moins onéreuse » souligne également le Président de l’AFSNN.

Avant les fêtes, l’AFSNN souhaite rappeler que les sapins naturels sont issus d’une production agricole raisonnée et, contrairement aux sapins artificiels, leur culture a un impact positif sur l’environnement. 75 % des sapins vendus en Hexagone sont le fruit d’une culture française et proviennent majoritairement du Morvan, de la Bretagne et du Rhône. Cultivés sur une superficie estimée à plus de 5000 hectares, ils requièrent de 5 à 10 années de culture, selon leur variété, avant de pouvoir gagner la distribution.

Champ de sapins Nordmann, photo AFSNN

Champ de sapins Nordmann, photo AFSNN

Depuis sa création en 1988, l’Association Française du Sapin de Noël Naturel compte aujourd’hui 75 producteurs mobilisés pour promouvoir le sapin naturel. À la veille des fêtes, l’AFSNN souhaite rappeler que la vente des sapins naturels pour Noël ne va pas à l’encontre de l’environnement. Malgré certaines idées reçues, les sapins naturels sont issus d’une production agricole raisonnée. Contrairement aux sapins artificiels, dont la fabrication fait intervenir des produits d’origine pétrochimique et qui, dans la majorité des cas, doivent être transportés d’un bout à l’autre du globe, la culture des sapins naturels reste plus positive pour l’environnement.