Depuis des années, je cultive dans mon appartement une potée d’impatiens à fleurs rose tyrien dont je n’ai jamais réussi à connaître le nom.

Cette impatiens n’est jamais proposée dans les points de vente de jardinage. On s’échange des boutures de tiges, qui reprennent facilement dans un verre d’eau. Quand la plante se plait, elle peut former des grosses touffes de près d’un mètre de hauteur et d’envergure couvertes en permanence de fleurs.

Pas difficile, elle supporte d’être taillée pour garder un port plus compact et ne pas devenir trop envahissante. La sécheresse excessive de l’air de la pièce peut entraîner de graves attaques d’araignées rouges en hiver quand le chauffage fonctionne. Mais des douches répétées arrivent à éliminer les intrus.

On la rencontre au hasard d’une boutique de coiffeur ou d’un pressing. Certains la dénommment “goutte de sang”, moi impatiens, impatience… Une plante d’intérieur facile dont je ne passerais pas…