Pour une fois, j’ai commencé le grand nettoyage de mon balcon dès le mois de janvier. Il faut dire que les grands froids du début de l’hiver ont grillé la plupart des feuillages et la douceur des derniers jours se traduit par une montée de sève fulgurante chez certaines plantes. Il fallait donc agir…Jour après jour, je rabat un peu plus les feuillages grillés par le gel ou desséchés en coupant les tiges au ras du sol pour les plantes vivaces. Même sur un balcon, les séances de taille sont longues, le but étant de nettoyer parfaitement les jardinières et de tout dégager pour laisser la place aux nouvelles pousses qui devraient arriver assez vite si le temps doux continue. Un grand sac est vite rempli ! Le plus difficile, c’est la taille de l’oeillet d’Inde géant (Tagetes lemonii), car toutes les branches sont dans le vide, au-dessus de la rue située 5 étages plus bas. Pas question de laisser échapper le sécateur ou le moindre rameau. Et il faut oublier le vertige ! Mais quel régal à chaque branche coupée, car toute la plante embaume le pamplemousse.Après nettoyage du feuillage desséché, toutes les plantes bulbeuses pas très rustiques sont accolées au mur de l’appartement, pour être moins exposées aux gelées qui peuvent encore arriver et aussi pour être à l’abri des eaux de pluies. Quand ils sont au repos, les bulbes redoutent l’humidité qui les fait pourrir. Au sec au moins jusqu’en mars, s’il ne fait pas trop froid alors.

J’ai volontairement planté mon balcon de plantes vivaces à feuillages caducs en grande majorité. C’est plus triste et désertique en hiver, mais c’est le meilleur moyen pour pouvoir bien nettoyer les jardinières et le balcon, sans laisser de foyers de parasites. Et puis je peux apporter plus facilement un engrais organique au début du printemps. On a du mal à s’imaginer que ces jardinières aussi vides et dénudées seront débordantes de végétation l’été prochain, les plantes dissimulant la balustrade et les immeubles voisins… Et pourtant si !