Les quelques jours de grande chaleur que Paris a connu depuis le début de l’été ne m’ont pas paru inquiétants pour mes impatiens, très sensibles à la sécheresse de l’air. Mais voici la première attaque sérieuse d’araignées rouges.Ces parasites piqueurs suceurs de sève sont pratiquement invisibles à l’oeil nu tellement ils sont petits. Mais quand ils prolifèrent, les feuilles prennent un aspect argenté, plombé comme sur la photo. Des fines toiles apparaissent au revers. Quand l’attaque devient plus forte, les feuilles se dessèchent et tombent, ce que vont finir par faire les feuilles attaquées.
Les traitements chimiques sont trop forts le plus souvent et brulent le feuillage encore plus que les acariens ne le font. Je vais couper les feuilles les plus atteintes, en espérant que l’invasion ne va pas se poursuivre. Et je vais vaporiser de l’eau plus souvent sur les feuilles car les araignées rouges n’aiment pas l’humidité (la suspension est abritée des pluies, elle n’est donc jamais détrempée par une bonne ondée). Dommage, la potée commençait à avoir belle allure. Mais chaque année c’est la même chose avec les Impatiens Walleriana-Hybrides, décidément trop fragiles pour Paris et surtout mon balcon.